Un code de la route réussi ne vous ouvre pas un boulevard infini vers l’examen de conduite. En France, la règle est nette : cinq ans de validité, cinq chances de tenter la conduite, et aucune exception possible. C’est la loi, sans détour.
L’échéance tombe, le couperet aussi : il faut tout recommencer, peu importe votre situation. Même les détenteurs d’un permis dans une autre catégorie y repassent parfois. Aucun rappel officiel ne vient vous sauver : la vérification du délai reste votre affaire, à vous seul d’anticiper.
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Combien de temps le code de la route reste-t-il valable ?
En France, la validité du code de la route ne se bricole pas. Dès que vous décrochez l’examen théorique général (ETG), le compte à rebours démarre : cinq ans tout rond, pas un de plus. Cette période concerne toutes les catégories, voiture ou moto. Si la date est dépassée, inutile de discuter : il faut repasser l’examen du code.
L’attestation de réussite au code vous donne droit à cinq passages maximum à l’épreuve pratique. Même après plusieurs échecs, le délai de cinq ans ne bouge pas. Aucun report possible, quelle que soit la raison, même un long séjour hors du pays. Le délai de validité du code de la route s’applique de manière stricte.
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Pour retenir facilement les règles de validité, gardez à l’esprit les deux points suivants :
- 5 ans de validité à compter de la date de réussite
- 5 tentatives à l’épreuve pratique, à utiliser dans cette même période
La date de réussite figure sur l’attestation remise après l’épreuve théorique. Mieux vaut la conserver avec soin. Si la validité expire, retour à la case départ pour toute la formation théorique, comme si vous n’aviez jamais mis les pieds dans une salle d’examen. Cette règle ne connaît aucune exception, sur tout le territoire.
Voiture, moto : ce qui change selon la catégorie de permis
Selon la catégorie visée, la réglementation du code de la route se distingue clairement. Pour la voiture, tout repose sur l’examen théorique général (ETG). Pour la moto, il s’agit de l’épreuve théorique moto (ETM). Deux intitulés, deux examens, deux parcours séparés : aucun mélange possible.
Un automobiliste tenté par la moto devra s’attaquer à l’épreuve théorique moto, même si le code auto est encore valide. Le code B n’ouvre aucune porte vers le permis A1 ou A2. Idem, un titulaire du code moto qui vise la voiture devra retourner à l’ETG, sans raccourci.
Voici ce qui distingue chaque catégorie de permis :
- Catégorie auto : cinq ans de validité pour l’ETG, cinq tentatives à la conduite.
- Catégorie moto : cinq ans de validité pour l’ETM, cinq passages possibles aussi.
La sécurité routière ne laisse aucune place à l’improvisation. Pas d’équivalence, pas de mutualisation entre les catégories. Le diplôme théorique doit être obtenu à chaque fois, selon le véhicule visé. Ce choix impacte aussi votre démarche administrative et même l’ajustement de votre tarif assurance auto ou moto. Rien n’est laissé au hasard, pas même la gestion du code.
Un code périmé, et maintenant ? Les conséquences à connaître
Le code de la route ne laisse aucune marge. Au bout de cinq ans, la validité s’arrête net. L’accès à l’épreuve pratique du permis se ferme aussitôt, même si vous n’aviez qu’une seule tentative restante. Impossible de négocier : si la date de validité est dépassée, il faut repasser l’examen théorique, quelle que soit la catégorie choisie.
À ce stade, la procédure consiste à s’inscrire à nouveau à l’épreuve du code. Cela implique une nouvelle inscription, de nouveaux frais à prévoir, et un retour aux QCM. Ce scénario concerne chaque année plusieurs milliers de candidats, souvent pris de court par des reports ou des échecs répétés à la conduite.
Les conséquences concrètes d’un code périmé sont les suivantes :
- Un code périmé impose de repasser l’examen, sans que les anciennes réussites à la pratique ne soient prises en compte.
- Le nombre de tentatives à la pratique ne se cumule pas : après une nouvelle réussite au code, le compteur repart à zéro.
Autre point à surveiller : pour les démarches à l’étranger, un code de la route français expiré n’a aucune valeur. Impossible de s’en servir pour une conversion à l’étranger ou lors d’une demande de permis local. Les règles sont appliquées avec la même rigueur, y compris au sein de l’Union européenne.
Renouveler ou repasser son code : démarches simples et conseils pour ne rien rater
Quand le délai réglementaire est dépassé, il faut penser à la réinscription. Repasser le code de la route est devenu plus simple ces dernières années. Vous pouvez vous inscrire seul ou avec l’aide d’une auto-école, en ligne auprès d’un opérateur agréé (La Poste, SGS…) ou directement en agence. L’indispensable : votre numéro NEPH. Si vous l’avez depuis longtemps, vérifiez son statut auprès de l’ANTS.
L’épreuve reste la même : un QCM de 40 questions, avec cinq erreurs tolérées. Pour mettre toutes les chances de votre côté, travaillez sur des supports à jour, car la sécurité routière actualise régulièrement le contenu des questions. Les plateformes en ligne proposent aujourd’hui des entraînements ciblés et des analyses pour repérer vos points faibles avant le jour J.
Voici l’essentiel à connaître sur les modalités de passage :
- Inscription possible dès 17 ans pour la catégorie B.
- Frais d’examen fixés à 30 € en France métropolitaine, à régler à l’opérateur.
- Résultats communiqués sous 48 heures, consultables en ligne.
Les candidats libres doivent présenter une pièce d’identité valide. Les mineurs, quant à eux, auront besoin d’une autorisation parentale. Après l’obtention du code, la présentation à l’épreuve pratique devient accessible pendant cinq ans. Gardez bien à l’esprit qu’un changement de catégorie nécessite un nouvel examen théorique : ETG pour la voiture, ETM pour la moto.
Le code de la route ne fait pas de cadeau, mais il n’a rien d’insurmontable. Restez vigilant sur les délais, soyez méthodique dans vos démarches, et gardez en tête que chaque étape franchie vous rapproche de la route. À chacun de s’emparer du volant au bon moment.